Petits coups d’aiguilles par si par là…

Le métier de costumière, est varié, il faut savoir s’adapter à tous les cas de figure. On nous appelle un matin; il faut être opérationnel dans les 24h. La réactivité et l’adaptation sont essentielles.

Sur l’année écoulée, j’ai travaillé sur plusieurs projets en parallèle des contrats avec l’opéra Bastille. A chaque fois mon poste était différent et mes responsabilités aussi. Cela rend ces interventions très formatrices et enrichissantes malgré leurs éphéméritées.

En février, j’ai coupé et réalisé le costume pour « Eau sauvage » de la Compagnie Espace Commun. La maquette du costume de ce monologue a été réalisée par Benjamin Moreau. Il avait très bien défini ses intentions. Nous avons fait l’échantillonnage ensemble, le travail autour du moulage et de l’essayage a nécessité de l’écoute et de la réactivité. J’ai apprécié son approche du costume et de la matière. L’échantillonnage était un travail de couleur, de transparence et de différence entre des matières mates et brillantes. Déléguer la réalisation d’un costume demande de la confiance et je remercie Benjamin de me l’avoir donner.

http://www.compagnieespacecommun.com/2015-eau-sauvage/

En mai, j’ai rejoint Erik Plaza-Cochet et Zoé Lenglard sur la création « Le Guitarrero » de la Compagnie Les malins plaisirs. Erik avait besoin d’un renfort sur la dernière semaine. L’important dans cette intervention était d’être réactif et efficace dans la réalisation des finitions sur les costumes.

http://www.lesfrivolitesparisiennes.com/presse/HALEVY.pdf

En octobre, Paul Andriamanana m’a contactée pour l’aider à finaliser son premier projet à la sortie de l’ENSATT. Pour « L’école des femmes » monté par Armand Eloi, Paul avait besoin à la fois de réactivité et de partager les responsabilités du projet. J’ai adoré pouvoir le soulager de la partie technique des costumes et de le laisser diriger l’aspect esthétique et logistique.

http://theatre14.fr/saison/spectacle/lecole-des-femmes/dossier-de-presse–17

Par leurs diversités et leurs intensités ces projets m’ont permis de juger mon travail et ma capacité d’adaptation. Ce type de travail et cette réactivité ne sont possible que grâce à l’existence du statut d’intermittent du spectacle.

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